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https://www.acfas.ca/publications/magazine/2014/05/l-art-therapie-vue-neurosciences?

L’art-thérapie vue par les neurosciences

 

L’art-thérapie en question

L’art-thérapie consiste à évaluer, aux moyens de différentes formes artistiques (arts visuels, musique, théâtre, etc.), le fonctionnement psychologique, et à effectuer des plans d’intervention et de traitements. L’objectif étant de rétablir la santé mentale mais aussi la créativité.

Cette discipline existe officiellement depuis les années 1930 même si elle n'est pas très répandue en Europe. Dans la majorité des pays anglo-saxons, l’art-thérapie est une profession régulée par l’État. À Montréal, elle a été intégrée et développée par Marie Revai dans les années 1960. Toutefois, au Québec, le titre d’art-thérapeute n’est toujours pas protégé et reconnu.

Cependant, les avancées récentes des neurosciences pourraient radicalement changer la donne. Car la mise en évidence des processus implicite et explicite du cerveau apporte des arguments aux arts-thérapeutes, et notamment à Johanne Hamel, professeure en art-thérapie spécialisée en arts visuels à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, pour expliquer scientifiquement ce qu’ils ont pratiqué intuitivement.

L’implicite et explicite

Les chercheurs ont longtemps divisé le cerveau en deux structures distinctes : les hémisphères gauche et droit. À chacune de ces parties, des tâches spécifiques étaient attribuées : la logique, la parole, l’intellect, l’analytique et l’écriture pour le cerveau gauche. Et pour le droit, l’artistique, le spirituel, l’émotif, l’intuitif et le symbolique.

Aujourd’hui, on conçoit davantage le cerveau en termes de systèmes interconnectés. Dans l’exécution d’une tâche particulière, les deux hémisphères sont sollicités à des degrés divers. Le gauche correspond à un mode dit explicite, auquel on associe le rationnel, le conscient, le verbal. Le mode de l’hémisphère droit est implicite, et se réfère à l’expérientiel, l’inconscient, le non verbal.

En voie de reconnaissance…

Les recherches actuelles en neurosciences démontrent que les souvenirs traumatisants restent bloqués dans les régions inconscientes du cerveau : dans certain cas de trouble dissociatif comme l’état de stress post-traumatique, le verbal ne suffit pas à traiter l’intégralité des symptômes et le recours au mode implicite devient une nécessité.

Selon l’expérience de Johanne Hamel, la stimulation simultanée des aires somatosensorielles et/ou visuelles et des aires motrices, trace un chemin vers les mémoires implicites, c'est-à-dire vers l’inconscient, en le réveillant. Or, les chemins neurologiques empruntés en art-thérapie, lors de la réalisation d’une image, sont les aires visuelles, kinesthésiques et motrices.

 

De fait, les art-thérapeutes ont un accès privilégié à ce mode : ce qui ne peut-être dit peut être explicité de façon non-verbale au travers du dessin ou de la peinture. Par exemple, une expérience réalisée dans les années 1990 confirme l’hypothèse selon laquelle dessiner les cauchemars ne retraumatise pas le patient, à l'inverse du langage écrit.

Pour les art-thérapeutes, la discipline a reçu des validations scientifiques. En revanche, l’Office des professions du Québec ne reconnaît pas cette pratique comme étant d’ordre psychothérapeutique. Un point sur lequel Johanne Hamel et un Comité de l’Association des art-thérapeutes du Québec se proposent d’entrer en pourparlers avec l’Office des professions du Québec dès que possible.
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Les bienfaits de l'art-thérapie

pour les patients

souffrant de Parkinson

Parkinson exacerbe le stress : peindre apaise, force à une certaine concentration, un centrage qui aident à gérer tant les émotions que les tremblements.

Magnifique témoignage de la canadienne Janice Horn.

https://www.la-liberte.ca/2017/08/29/art-therapie-maladie-parkinson

« Le virus de la Covid-19 n'attaque pas seulement notre santé physique, elle augmente également les souffrances psychologiques », a rappelé jeudi le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.

Le nouveau rapport de l’ONU sur le coronavirus et

ses conséquences sur la santé mentale explique que

« la détresse psychologique au sein des populations est répandue et qu’une augmentation à long terme

du nombre et de la gravité des problèmes de santé mentale est probable ».

https://news.un.org/fr/story/2020/05/1068782

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